Cette soue à cochons, ou teck à porcs, provient d’Auvillars-sur-Saône.
La soue est faite de grandes dalles dressées : des « laves ». Bien que coûteuses, elles permettent une construction solide et durable, car le salpêtre ne se dépose pas dessus, contrairement aux murs de bois ou de briques. Le salpêtre apparaît dans les murs lors de la cristallisation au contact de l’air du nitrate de potassium, présent dans les eaux souterraines.
Les cochons, friands du salpêtre, léchaient alors les murs jusqu’à l’effondrement de leur abri.
Autrefois, le porc occupait une place particulière parmi le bétail de la ferme. Simple à élever et à nourrir, il engraisse facilement, si bien que même les foyers les plus modestes peuvent se permettre d’en élever un ou deux par an. De ce fait, un porc du XVIIe siècle pouvait peser jusqu’à 160 kilos, soit jusqu’à 40 kilos de moins qu’un porc d’élevage actuel.
Dans les temps anciens, les villageois faisaient des marchés pour acheter et vendre leurs propres produits et animaux. Comment transporter un cochon ? La cage à cochons en bois servait à les amener jusqu’au marché.