Autrefois, les cafés des villages, ou estaminets, étaient des endroits conviviaux où les habitants aimaient se retrouver en sortant du travail.
Glissez-vous dans le café →
Apparu dans les guinguettes parisiennes dès le XVIIIe siècle, le jeu du tonneau fait partie des divertissements traditionnels des cafés d’autrefois. Les participants doivent marquer un maximum de points en lançant des palets dans les cavités. Classé à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel, on lui donne différentes appellations, selon la figure qui orne le centre du plateau : il est ainsi surtout connu sous le nom du jeu de la grenouille !
Filles et garçons recevaient un enseignement différent : tandis que les garçons faisaient du travail manuel pour apprendre un métier, les filles recevaient des cours de cuisine, de couture… pour se préparer à bien tenir une maison.
Trônant aujourd’hui sur les étagères de nos grand-mères, le moulin à café était au XVIIIe siècle un objet de luxe réalisé sur commande. Parmi les plus exceptionnels, citons celui de Madame de Pompadour, exposé au Louvre, en or massif.
Au XIXe siècle, les moulins à café fabriqués en masse sont présents dans tous les foyers français. Les plus appréciés du marché sortent des usines Peugeot ! La tâche revient le plus souvent aux enfants de tourner la manivelle avec énergie, le boîtier coincé entre les genoux, pour broyer les grains de café.
Dans le café, on peut observer sur une partie du mur la composition du torchis.
Appliqué entre les pans de bois, ce matériau de remplissage peu coûteux permet d’isoler l’habitation. Composé d’eau, d’argile et de paille, de foin ou de crin de cheval, il est pressé de chaque côté d’un treillage de palançons en aulne, bois résiste aux acariens, et de branches de cornouiller sanguin ou de noisetier. Il est recouvert d’un enduit de chaux et de sable qui le protège.